La naissance d'un mythe : les TRs (5/36)
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© G.Guiot

(Photos The Autocar du 22 Octobre 52)
Ainsi naquit en quelques semaines la 20TS, de bric et de broc. Elle utilisait un châssis (qui fut une catastrophe) issu de la Vanguard " Flying Nine " d'avant guerre.

Chapitre 6 : L'accouchement difficile de la 20 TS
Lors d'une visite aux Etats Unis au cours de l'été 52, visite ayant pour but de trouver des débouchés aux Etats Unis, Black se rendit compte qu'il n'avait aucune chance avec la Vanguard. La voiture de sport était sa seule chance de pénétrer ce marché dont les dollars sont tant convoités; la Jaguar XK120 y faisait un malheur; mais trop chère. L'objectif de Triumph fut donc de produire une voiture sportive d'une cylindrée de 2 litres, pour un prix de 555 Livres Sterling (hors taxes, soit environ 864 Livres avec les taxes), capable d'atteindre les 90 miles à l'heure ; une voiture sportive qui se situe entre la MG qui est démodée et la XK120. Fin juillet 52, la décision est prise et il y aura une Triumph Sport pour le show de Londres d'octobre 1952, …seulement quelques semaines plus tard.
Mais quoi ?
Harry Webster, le " Chief Designer " et Walter Belgrove, le " Stylist " reçurent les consignes suivantes :
· être prêt pour le Show de Londres d'octobre 1952,
· être le moins cher possible (550 £ HT),
· utiliser le maximum de composants en provenance de la Standard Triumph,
· utiliser le moteur de la Vanguard réduit à 2 litres en prévision de la compétition.


Châssis de la Vanguard Flyng Nine

Châssis final de la TR2

Entre ces vues des deux châssis, on aperçoit de suite les différences de renforcements avant au niveau de tourelles, central par l'introduction d'une boite et arrière par une deuxième traverse de manière à apporter une plus grande rigidité et améliorer considérablement la tenue de route. Comme vous le verrez plus loin au chapitre consacré à la TS1, entre le châssis de la Flying Nine et le final, il y a eu des modèles intermédiaires

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