La
naissance d'un mythe : les TRs
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Heureusement les essais officiels ne pouvaient avoir lieu que
le 20 car les 18 et 19, le vent atteignait les 25 mph. |
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Les premiers essais eurent
lieu en version " sport " et
sans siège pour le chauffeur,
assis sur un coussin posé sur le plancher. |
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Prêt pour le départ, dernière consigne de Sir John Black |
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Ken montrant l'oiseau trop curieux. (la TR2 était en version " civile ") |
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Le
20 au matin, après quelques tours de réglage, ô stupeur
!, l'huile coule de partout sous la voiture, le carter est pratiquement vide.
En effet un ingénieur a voulu faire du zèle : pour laisser le
moteur respirer, il a rallongé le reniflard, fait un trou dans le carénage
et y avait fait passé le reniflard,
cela va respirer fort
oui, tellement fort que résultat des courses, cela a créé
une dépression et par effet de siphon l'huile moteur s'échappait
par le reniflard et l'huile aspergeait le dessous de la TR. Un démontage
rapide pour vérifier si les bielles et villebroquin n'ont pas trop souffert
(heureusement car il n'y a pas de moteur de rechange), on remet le tout en l'état
initial et les essais peuvent se poursuivre. Les essais officiels mesurés ont eu lieu sous le contrôle de monsieur Lamot du Royal Automobile Club de Belgique, la vitesse étant calculée sur la moyenne d'un aller-retour (soit deux fois 1 miles), avec temps de passage au kilomètre. |
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Ken en plein effort la tête ne dépasse pas ! assis sur le coussin. |
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Monsieur Lamot du Royal Club Belgique aux manettes | ||||||||||||
On recommence, et alors les 124 miles/h sont dépassés ; objectif atteint !. (124,889m.p.h sur le kilomètre) |
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Passage devant le drapeau d'arrivée |
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