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Quand j'ai acheté
l'Italia, les sièges et les panneaux intérieurs étaient
démontés, les planchers retirés et remplacés
par de la tôle plate, et un bas de caisse avait été
remplacé.
Mon premier travail est donc de procéder au démontage intégral.
Mais quel travail! tout est rouillé, chaque vis (et il y en a beaucoup),
chaque boulon et écrou est un combat et nombreux seront ceux ou
celles qui devront être cassés ou coupés!
Je
commence par retirer la vitre arrière, pare brise (qui est cassée!)
et les vitres arrières, pas de problème. Puis c'est au tour
du coffre et du capot.... Ils sont lourds, et apparement aucune rouille
perforante, à voir lors du décapage. Ensuite j'attaque un
jeu de patience à savoir démonter tous les entourages de
vitre qui sont en aluminium et fixés par une multitude de très
petites vis.... des heures de travail patient, de frustration et de soulagement
parfois.
Je
continue par les garnitures intérieures ainsi que le ciel de toit,
que je garde précieusement, car il servira de modèle, il
est recommandé (selon mon sellier) de bien garder en place les
tiges métalliques de tension pour les remettre à leur emplacement
exacte au remontage.
Je passe ensuite au démontage du tableau de bord et de tout ce
qu'il y a en dessous. Au moins une bonne nouvelle, tous les compteurs
et indictateurs sont d'origine et en état de marche. Le compteur
est même en kilomètres, ce qui est assez rare. Et comme je
l'ai dit auparavant, le derrière de la face et le vide poche comporte
le numéro 167, n° de fabrication de l'Italia (167 sur 329).
Pour le vide poche, l'ouvrier a hésité entre 167 et 168
... ce qui est amusant, car le n° 168 est celui de l'Italia de Patrick
de Toulouse!
Un
autre détail intéressant, sur la planche de bord, en dessous
de la boite à gants, apparaît l'inscription 2000 GT... Des
propriétaires américains d'Italia m'affirment que l'appelation
GT n'était utilisée que pour les USA, ce qui est apparemment
faux étant donné l'historique de mon Italia. Qui saura m'expliquer?
(page suivante)
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