TR3 1957 "petite bouche" : Caisse
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© G.Guiot

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Le châssis est pratiquement terminé, pose d'une fixation de caisse, arrosage d'antirouille dans tous les corps creux et peinture expoy. Le futur propriétaire, mon petit fils canadien, est venu spécialement pour surveiller l'avancement des travaux; mais il semble plus intéressé par les roues fils que par le châssis!

Bien on va reprendre la carrosserie; quel travail fastidieux! J'en suis maintenant aux dernières réparations, aux dernières soudures, aux derniers écrous prisonniers. J'effectue une remise en place de la carrosserie sur le châssis pour percer les trous de fixation de la carrosserie dans la nouvelle patte de fixation. Ensuite, je fais une vérification de TOUS les écrous prisonniers en faisant un passage du tareaud et la mise en place temporaire d'une vis pour m'assurer que tous les filetages sont bons. Ce serait trop bête que t'avoir à resouder une cage quand la peinture sera faite!!!).

Puis Je mets la caisse sur le côté pour effectuer les derniers remplacement d'écrou prisonniers, la pose d'une patte de fixation de la caisse, passer deux couches d'anti rouille epoxy, faire tous les joints de carrosserie, mettre une couche d'apprêt, une couche d'antigravillonage sur le dessous de la caisse et sur les intérieurs d'ailes et une dernière couche d'apprêt garnissant. Le dessous de la caisse et les intérieurs d'ailes sont prêts à peindre.
Bien sûr, j'ai encore le droit à l'inspection du futur propriétaire qui s'assure que j'ai bien fait le trou d'évacuation d'eau dans le plancher du support de roue de secours! Après avoir reposé la caisse sur son chariot, commence le travail fastidieux de la chasse aux imperfections! C'est un perpétuel recommencement! Voilà, c'est bon, une petit coup d'apprêt sur les endroits mastiqués et on revérifie... zut, il y a encore des défauts; et ainsi de suite jusqu'aux fameux mots du préparateur : "cela sera assez bien comme cela! fin!".