|
|
|
Panhard,
premier constructeur qui, en 1891, effectue le premier Paris- Nice, à
bord d'un quadricycle à moteur Daimler.
Salmson, qui grâce à son grand technicien, Emile Petit, a détenu
longtemps le record de la puissance au litre avec son célèbre
moteur à double arbre à cames en tête. Le seul en France
ayant été, par la suite, construit en série.
Rosengart, le constructeur ayant osé lancer sur le marché, en
1928, la première 4 CV française.
En 1953, alors que certains grands constructeurs hésitent à
se lancer dans la bataille des nouveaux modèles, eux, les anciens,
déterrent la hache de guerre... et partent pour de nouvelles conquêtes.
Comme des jeunes. Certes, on est en droit de se demander si de tels lutteurs
possèdent encore le punch. C'est à dire l'argent nécessaire.
Qu'importe ! Dans tous les cas, la résurrection des anciens aura eu
le mérite - il faut s'y attendre - de forcer certains constructeurs
à sortir d'une certaine routine. A qui le tour de taper sur la table.
" Ces anciens ont, certes, du mérite ", rétorqueront
certains. " Mais, à part Panhard, qu'ont-ils à risquer,
les Salmson et les Rosengart ? Pas des milliards de chaîne, ni une vaste
clientèle. Pour nous le problème, les problèmes sont
différents. Ils sont nombreux et de taille : investissement de nouveaux
capitaux, changement de matériels, agrandissement d'usine. Le risque
avec tous ses dangers. .. dont le chômage. Et puis, après tout,
nos modèles ne sont pas si anciens ! "
Logiques, certes,
sont ces arguments. Mais si nos modèles ne sont pas, il est vrai, tellement
critiquables, pourquoi ne parviennent-ils pas alors à s'imposer sur
le marché international.
Nous exportons, c'est vrai. Mais combien ? En raclant les fonds de tiroirs
- 4.203 véhicules aux Amériques, 1.897 en Asie, 2.986 en Afrique
- , la France exporte dans le monde 82.766 véhicules, dont 25.000 en
Union Française.
82.766 véhicules contre 25.000 véhicules italiens exportés,
il est vrai. Mais 82.766 véhicules exportés contre 102.689 véhicules
de l'exportation mondiale allemande et 310.000 de l'exportation mondiale anglaise.
80 % de l'exportation allemande ! 27 % de l'exportation anglaise.
Les responsables de cette différence?
|
|
|
|
|
|
|
|
L'État? Il a certes sa responsabilité. Mais ne fait-il pas bénéficier
nos exportations d'une détaxe de plus de 15% !
Les Anglais, reconnaissons-le, bénéficient d'une aide plus importante
dans ce domaine. Mais les Allemands ? Contrairement à ce que l'on pourrait
croire, ils ne bénéficient en réalité que d'une
réduction d'impôts en proportion de la quantité exportée.
Un encouragement donc, équivalent, en quelques sortes, aux avantages
français. Pas plus, guère mieux.
Le mal est ailleurs. Nous péchons surtout par des détails...
des petits riens qui additionnés coûtent cher et créent
un mécontentement hors de nos frontières.
Et nous péchons aussi faute de solutions économiques... Et de
solutions d'avant-garde. Deux termes pouvant, c'est prouvé, se concilier.
La France est le paradis des inventeurs. Quand sera-t-elle celui des réalisateurs
?
Fasse que le réveil des Anciens sonne une joyeuse diane. "
Fernand BUCCHIANERI.
Au salon 53, les américains
ne présentent que peu de cabriolets dont le cabriolet Pontiac et un
prototype " plastique ", ils exposent leurs cabriolets de grosse
cylindrée ailleurs.
General Motors présente sa gamme complère de cabriolets au Waldorf
Astoria de New York
La Cadillac Le Mans a un V8 de 250 ch tout comme la Landau Pontiac "
La Parasienne " ;
La Skylark a un moteur " Fire Ball " de 5.276 cmc pour 188 ch, le
Bel Air a un moteur Blue Flame de 115 ch.
|