TR3A : Restauration |
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Cette rubrique est
dédiée à la famille Pierre et Hubert (les enfants)
et Marc (le père) Evrard qui ont effectué la restauration
"atypique" de cette TR3A TS6842L. Maintenant il ne reste plus
qu'à en profiter sur la route. |
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- Le challenge : restaurer
une TR3 de A à Z en faisant le maximum de choses par nous mêmes. - La base : Une TR3 A Californienne très saine, car protégée par une grosse couche de " goudron " avec une mécanique fatiguée. - Durée de la restauration : 3 ans, car 2 4L ont été préparées pour le 4L Trophy entre temps. - Synopsis : Le Mans 1959, Triumph aligne 3 TR3 LeMans (n°25, 26 et 27) ainsi qu'une TR3 proche de la série portant le n°24 (tant pis pour la Maserati qui portait ce numéro.) Notre TR3A est de 1960 mais ont n'est plus à ça près. Cette TR3A réapparait après s'être endormie pendant 52 ans dans un garage, et nous vous la présentons ici. Afin que notre " délire " reste crédible, tout ce qui suit doit rester confidentiel. Après une longue phase de démontage, grattage et décapage. Mise à nue des tôles et pose d'un enduit phosphatant après réparation de quelques trous avec de la tôle neuve. Démontage complet du moteur et remise en état de la mécanique avec l'aide d'Hervé, un ami mécanicien. Tous les circuits et pièces de freins sont remplacés par du neuf. Nous voulons faire toute la partie carrosserie et peinture nous même. Nous avons acheté une voiture bleu marine, sa couleur d'origine était rouge. Nous décidons donc de la faire vert anglais et jaune. Nous nous inspirons des décorations LeMans, en les modifiant à notre goût. La peinture s'effectuera dans le jardin. Nous prenons de la peinture camion brillant direct que nous allons poncer et polir afin de supprimer toutes les poussières et insectes divers. De plus, nous voulons faire une peinture " sortie de grange ", avec une belle patine. Premier essai sur une porte de TR2 sortie de notre stock avec des peintures de récupérations : - Une couche d'apprêt - Une couche de paillettes argent - Un voile d'apprêt marron en bombe - Une couche de vert clair - Un voile d'apprêt marron en bombe - Une couche de vert foncé - Un rond blanc au pinceau - Le numéro noir, peint au pinceau sur le blanc encore frais. - On ponce le tout pour obtenir un superbe résultat. Deuxième essai sur une aile avant avec des peintures neuve : Une couche de noir, une couche de gris métal, 3 couches de vert Berliet, avec ponçage entre chaque couche. Résultat très moyen cette fois-ci. On décide finalement d'utiliser quand même cette technique en ponçant fort la peinture et en polissant le tout au final. Un soir d'orage, on décide de peindre les moustaches jaunes de la voiture. Instantanément plus de 300 moucherons viennent jouer les kamikazes sur la peinture fraiche. On sort alors la pince a épiler pour les enlever un à un. La peinture est terminée, mais nous n'osons pas pour le moment faire réapparaitre les couches de gris et noir pour lui donner une allure de peinture usée. Seuls les numéros de course sont patinés. L'aspect mat nous plait bien, et nous décidons donc de ne pas polir la voiture (poncée à l'eau au grain 1200). La sellerie : nous voulons faire un intérieur patiné style vieux fauteuil club marron foncé patiné et défraichît. Impossible de trouver une matière première de qualité. Nous achetons donc du cuir noir pour le tableau de bord et les garnitures intérieures, et des housses de sièges soldées par un professionnel sur internet. Catastrophe : les housses ont une découpe telle que rien ne s'adapte correctement sur les armatures de siège. Nous taillons les assises dans des blocs de mousse, à l'aide d'un couteau électrique de cuisine. La finition est faite avec une ponceuse à bande et une ponceuse circulaire. On installe une direction à crémaillère, un cerveau frein (quel confort de conduite), et des amortisseurs télescopiques à l'arrière. Jeu des 14 horreurs (euh pardon erreurs
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